le 25/12 14

Ma Chère Marie

Me voici un petit instant

pour venir passer au pres de toi et de

notre enfant et de vous tous.

Hier chère Epouse j'aurrais voulu

técrire une lettre mais malgres ma

meilleure volompté je n'ai pas pu. Avan

hier il a plu toute la journée hier il a

neigé. Et Malgres cela nous avons un

travail terrible. nous avons pris une entreprise de manilles a tu peu croire

que les pauvres cartes san rappelleron hier nous les avons prises dessuite apres la

soupe de dix heures nous les avons quittes juste pour le repas du soir et puis nous les

avons reprises jusqu'à minuit. Alors tu vois chère Marinette que si je n'ai pas fait

long ce n'est pas ma faute. (pardonne-moi)

Tu me dis chère Marie que notre petitou fait toujours le polisson qu'il

veut un peu faire sa tête. Il veut aprendre a gouverner un peu jeune pour faire

inquietter ça maman. il te faudra le corriger un peu regarde pourvoir si au bord de

la rivière il n'y a pas une petite broute un peu flexible et s'il fait le mechant il faudra

lui taper sur les oreilles. Quan je vais arriver il va mempecher de dormir et tu sais je ne

suis pas habitue a cela. j'aime a roupiller tranquile. Enfin Esperons que lorsque je serai

aupres de lui il sera plus sage. maintenant il fait sa pour taquiner un peu sa petite

maman. il veut me remplacer. sans cela peut-être que tu moublierai et comme ça tu pensera

a moi. Assez de badinage. Pour vu qu'il ne soit pas malade c'est lescensiel. Embrasse-le

mille fois pour son papa. embrasse aussi Elise et tout le monde a la maison

Maintenant cherie pour mon bras il me semble tavoir dit sur une lettre que pour

te faire voir comment qu'il allait quand j'arriverai je men servirai pour te donner une

gifle. il y a de cela un mois ou davantage. j'etais il etait alors completement guerir et maintenant

surement qu'il n'est pas redevenu malade

La premiere fois tu me dis que je te disais

qu'il y tous les jours que j'allais mieux

mais que ce mieu devait-être petit. Ah ! chère

Epouse surement que ca n'allait pas vite

mais tout de même je sentais du mieu tous les

jours et j'aurais menti si j'avais dit le contraire

Maintenant je suis gueri complètement je

ne sais pas ce qu'on fait de moi a l'hopital

tu peux croire ce que je te dis c'est la verité

et j'aimerai bien que tu me dise ce que tu

crois que c'est.

Du rhume je suis complètement gueri

aussi. tu sais coment j'ai les rhumes toujours

et bien celui-ci a été comme toujours

Aurevoir chère Epouse embrasse encore

une fois ce petit polisson

Ton Epoux qui tembrasse

mille fois.

Pierre

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Condition d'utilisation

Ce fichier numérique est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 3.0 France (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr)

Edition

Pré-publication, version 1.0, février 2014

Distributeur

Praxiling, UMR 5267

Adresse du distributeur

Université Paul-Valéry Montpellier III 34199 Montpellier Cedex 5

Source

Correspondance de Pierre Fabre, numérisée par les Archives Départementales de l'Hérault.

Scripteur

Pierre Fabre

Destinataire

épouse

Date

25-12-1914

Lieu

Pau