Le Moulin 3 Juillet 1915

Bien cher Epoux

Voila la journée achevé chéri oui

je peu l'appelé une journée nous avons

rentré une chareté de foin nous avons cerré

deux de plus qui non pas etai assez sec et

nous n'avons pas voulu le lessèr etandu de peur

qu'il pleuveu de nouveau. Au moment ou je

te fait la l'etre le soupé se prépare et je suis

etai toute surprise j ai trouvé petit Aimé

endormi le pauvre agnielou il s'est endormi sens

sa maman tèllement il avait fait le polisson

qu'il était mor de fatique depuis nous avons gardé les vaches tous

les deux de 3 heureus jusqua 7 et tu peu croire qu'il en a fait des saut mais il avait

souvent soif heureusement que la fonteine n'etait pas loin et il en tiré un coup et

de nouveau a sautèr enfin sil a fait le polison je tassure que maintenant il est tranquille

et jen profite pour venir passer ce petit instant au prés de toi mon petit cour ((min

beauou souppa)) me voilà apres soupé de nouveau au prés de celui que mon cour aime

a mon petit cour que puije te dire si se n'est que nous somes tous en parfaite

santée et toi mon chèr adoré que faitu ? je n'est pas eu de tes cheres nouvelles se soir

a chéri il me semble que tent que tu etais a l'hopital qu'ant même que je passe

un soir sens nouvelles cela ne me fesait pas grand chose mais ce soir qu'ant j'ai vu une

l'etre de mon Frére et rien de toi mon petit cour cela ma fait quelque chose enfin cheri

la journée de demain et cette nuit cera un peu longue mais j vai croire cependant que tu

es peut etre en bone santée et que demain soir j'aurai tes deux chères l'etres. Ettoi cheri

en reçois de [...] tes trois l'etres que j ai reçu aucune ne me donne exatement la

même adre [...] peur que tu ne les reçois pas sur la première je ti es

mise les [...] rien et sur la troisième que je tai faite partir

ce matin [...] languirai bien de savoir si tu as tout reçu.

avec la [...] pas pu ti mettre grand chause car jetais pressé je les

écri sur [...] boite j ai dit que ce soit moi ou toi qui l'est nous

l'aurions [...] car je ne voudrez pas quelles ségare et je croi bien

que le bon Dieu [...] la grace de pouvoir un jour et au plus tot nous unir

a nouveau pour [...] oui chéri je lespère et ne croi pas me trompé jai cette

bone confiance j ai toujours une bone idée qui me dit que mon cher petit cour

va arrivé me tromperaije il faut esperér que non. Inutile de sentretenir davantage

la dessus chéri il faudra prendre ce que le bon Dieu nous enverra tien moi bien

au courent dis moi si les massage te font quelque chose et si tu souffre beaucoup

ton appetie aussi comment vat elle et quoi bon vous done. Tout le monde est au

lit mon chèr Pièrre et petit nini comence de fourfouillie je te quitte donc pour se soir

et tentourent de mes plus doux baiser en attendant de te lire tes chères nouvelles

demain jour de ta fête mon petit cour elle se sèlebre au soulie et partout qu'ar elle

est remise au dimanche s'est aussi la fête de la visitation de la Seinte Vierge ton chèr

non et le mien a cette occasion je veux allèr demain si je peu faire mes devoirs que

javez promis de faire avec toi cheri jespére bien que le bon Dieu me le prendra

pareil mais jen ses rien. Je tembrasse tendrement Marie.

Condition d'utilisation

Ce fichier numérique est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 3.0 France (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/fr)

Edition

Pré-publication, version 1.0, février 2014

Distributeur

Praxiling, UMR 5267

Adresse du distributeur

Université Paul-Valéry Montpellier III 34199 Montpellier Cedex 5

Source

Correspondance de Marie Fabre, numérisée par les Archives Départementales de l'Hérault.

Scripteur

Marie Fabre

Destinataire

époux

Date

03-07-1915

Lieu

Le Soulié