Le 12 juillet 1915

Le non de lendroi ou je suis

Pernes en Artois

Bien cher Belle soeur

Je fais réponse a tes aimable

cartes lettres les qu'elles mon fait plaisir

sur tout en voyent que tu es toujour

en bonne santée car il la n'est de méme

pour moi Tu ne me di pas çi tu a reçu

la carte de notre dame de Lorette à la

maison ils lon reçu je pense que toi

aussi ; Ceula métonne que Joséphine ne

tes pas écri pour te dirre qu'elle ètait

allez à Montpellier passer qu'élque jours

avec le petit ange adoré Albertout ; Oui

tu me di qu'il faut avoir du courage, ébien

a prèsent ou nous somme nous anavons plus

que jamais, car on a faurmez ; un petit

détachement pour l'instruction des

jeunes soldat a laur çeula fait que nous

somme a la brit pour qu'élque temp

de Mme Marmite, et de Mme Balles

Et au sujet des permissions, nous les demenderon

pas temp que nous seron ou nous somme car

on ne faurçe pas trau, on ne fait presque rien

a laur au moment ou nou partiron pour le

front a laur on réclamera ; on viendra passer

8 jours au pres de vous tous qu'il nous tarde

de vous voir, de puis 11 mois, que nous vous

avons quiter, on ne va plus se reconnaitre

en rentrand, a pernes je suis avec un de

Baillargues, Reynes Battistin sergent du 96

et aussi un de Mudaison, Fontagnieu nous

somme tous les trois en semble ; jai lesser

Paulet et Jean Peytavin, au 281e il sont que

tout deux ; Il m'est inposible de voir

les deux Me que tu medi n'etand plus

au 281e je suis au 95e que tu doit avoir

reçu la carte avec mon adresse ; A oui çi je vien

se çera en per mission au trement pour la fin

on ne la voi pas encore les Boches ne

son pas désider de partir, et mème de

signer la paix car ils sont trop bien

fortifier En na tendant une paix

finale, Reçoi chère Belle soeur

Un bon edoux baiser de ton

Beau frère pour la vie

Laurent