Lycee de Pau le 15/10 - 14
Chère Epouse
C'est toujours avec
joie et grand plaisir que je viens
passer un petit instant aupres de
toi et de vous tous chère Marie
je crois chère Epouse que toi aussi
tu aurras passé un bon momment
a tantretenir de moi avec Piarrillou
tu croyais avoir de mes nouvelles mardi
mais surement que tu les auras eues
que ce matin. Tu me dis chère
Marie qu'il te semblait nous voir
tous deux avec mon beau frère tu
me dis que j'ai du être contant
oui je lai été j'ai ete plus que
contant car j'aurais pleuré de joie
je ne puis avoir plus beau jour
sauf celui ou je pourrai te serre dans
mais bras comme lui
Ce jour chère Epouse je l'attand
maintenant avec patience car je sais
qu'il arrivera depuis que Piarrillou
est venu ces journees me passent sans
men appercevoir. Il me semble que toutes
les journees se succedent a lundi
Ce contantement chère Epouse sera
surement passé a toi ce Matin. Mais
chère Marie je lenguis bien de savoir
se qu'il taura dit j'ai bien peur
qu'il ten dise plus que ce qu'il y en
a car il a pris ma blessure toujours
plus grave que ce quelle n'est.
HA. Chère Marinette je n'aurais
jamais cru qu'il est un coeur si tendre
il a un coeur de femme. Nous sommes
alles l'accompagner a la Gare mes
pour le faire partir j'ai du le pousser
ou il aurrait laisse partir le train
Il me semble le voir dans le train
s'il a eté seul il aura fait que pleurer
Alors chère Epouse quoi qu'il te dise
ne tefreye pas car je te lai toujours
dit ma blessure n'est pas grave elle
n'est que longue a guerir complètement
maintenant elle est presque guerie
et tu peux être certaine de ce que je
te dis je serai surement au moulin
vers la fin du mois ou bien au
commencement de l'autre cela dependra
a quelle epoque je passerai le conseil
on en passe pas tous les jours. On va
en passer un la semaine prochaine mais
je ne serai pas presenté a celui la au du
moins je ne le crois pas l'autre sera
vers la fin du mois ou au commencement
de l'autre
Tu me demande chère Epouse si s'est
vrai que Sarayac ma eder aidé a
mompter dans l'ambulance il me semble
que si maintenant que vous me le dites et même c'est vrai
jevais savais je sais que je lai vu blessé mais
je ne me rappellais pas si je lavais vu
a l'ambulance ce pandant je n'etais pas
evanoui tu peux le lui demander si tu
le vois j'en ai tellement vu que je me rappelle
pas de tous lui peut te renseigner si tu le
vois s'il a dit cela il sen rappelle mieux
que moi Quand il sera reparti s'il va rejoindre
le corps tu me le diras car je me ferai
envoyer mes effets civils qui sont
a un café. Si vous avais l'occasion
de le voir donné lui bien le bonjour
de ma part.
Bien des choses a tes parents
le Bonjour a la Fajole et au
Soulie bas
Ton Epoux qui tembrasse
Pierre
Condition d'utilisation |
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Edition |
Pré-publication, version 1.0, février 2014 |
Distributeur |
Praxiling, UMR 5267 |
Adresse du distributeur |
Université Paul-Valéry Montpellier III 34199 Montpellier Cedex 5 |
Source |
Correspondance de Pierre Fabre, numérisée par les Archives Départementales de l'Hérault. |
Scripteur |
Pierre Fabre |
Destinataire |
épouse |
Date |
15-10-1914 |
Lieu |
Pau |