Valhey le 5 Mai 1915 Ma chere petite femme

La santée et toujour trés bonnes en êtent vous de même je l'espere

Nous avons été relevé hier des avant postes par la 18e compagnie on ne

si enttandait pas on a sus que fort tard par le téléphone dans la soirée

d hier nous venons d arrivé a Valhey pour quelque jours je pense

pour une huitaines le pays a bien changer depuis la dernniere qu on a

quittez il y avait de la neige et maintenant tous et en fleurs les

arbres a fruit et les lilas c'est bien [gai] c est dommage qu on soit en guerre

Dans l après midi d'hier il a plut un peut et tonner d ailleurs le

matin sa fesait une mauvaise chaleur ce matin il fait très beau

mais il y avait un fort brouillard ce matin je crois pas que ca dure

bien longtemps Je n ai encor rien recu de toi hier Je compte

bien de recevoir aujourd hui comme il y a rien de nouveau autre

je te fait qu une carte Je te récrirai demain. Je termine en

vous embrassants bien tendrement tous les deux

Votre mari et papa qui vous embrasses bien fort Alfred