Bauzemont le 21 novembre 1914. Chère femme et cher fils bien aimé

Comme je te l'est dit sur ma première carte j'ai vu Marius ce matin

il me dit que sa pelerine était trés bien seulement je nest pas put la voir

on avait pas le temps il ma dit que c'était pas lourd et bien commode

pour la pluie j'irai la voir au plus tot et je te dirais s'il faut m'en

envoyer une quand au bas je n'en veut pas je n'est pas froid au jambe

et j'ai une paire de bande molletière en draps qui me tienne bien chaud

ce qui m'etonne le plus c'est que tu reçoive si mal mes lettres mais a

l'heure ou j'ecrit ces lignes je pense bien que tu a reçu quand au [roue]

de Rougier elle ne son pas finit tu les fera finir a mon père elle sont

au grenier enrayer avec des rais en chêne vous ne pouver pas vous trompé

Je crois que c'est les seules qui on les rous en chêne. j'ai encor acheté

15 cartes postales aujourd'hui dont ces deux que je t'envoi. pour garnir

la commode. le Reve c'est tout afais bien c'est bien la réalitée

a demain d'autre nouvelles je vous embrasse bien tendrement Alfred

Je veux

envoyer a Taton

Léon une vue des

[ruine] demain

je lui en est

envoyer une et

il ma pas [répondu]

je pense qu'il

la pas recu je

veux aussi en

envoyer une

à [Peragnat]

une a l'Allée

pour ici

j'en est

encor acheté

quand tu

ma dis que

Marius [...]

avait été

cherchés deux

[Mèches] je croyait

que c'était la

M [...] à Léon

mais j'ai

vus aujourd'hui

que c'était

M [...] le [charron]

mais s'il ne les

rend pas ca

ne fait rien t'en

trouvera bien d'autre