Le Moulin je viens 14 mai 1915

Bien chèr Epoux

Je viens repondre a tes deux chères l'ètre qui

mon fait beaucoup de plaisir chéri tu me

dis que Germaine ta dit que c'était les deux

maman qui venait moi aussi mon petit cour

je te lés dit mais bien avec regrét apresant je viens

chéri oui jaten ta l'etre avec impatience et pour

toi mon petit bien aime ne te fait pas du

mauvais sang pour cela tout le monde est bien

consent que je vienne et moi jai la ferme

confience que petit polisson suportera tout

sans trop sen donér. Tu ne me dis pas

mon trés chèr Pierre pourquoi il nous faut

attendre que tu nous dise quel jour venir

ta letre me dit que le soir ou le landemain

tu fera plus long et jespére que celle la va

me dire quelque chose. Je te quitte mon

petit cour car jai un someil qui me

demolit. Je tembrasse bien tendrement

Fabre. M.