Le moulin le Septembre 1914

Bien cher Epoux

Je croiyé venir passer

l'apremidie aupré de toi et je me suis

bien trompé mon beau père part

cette nuit pour allér au vin et ils

ne l'on que décidé ce matin a la

sorti de la messe et sa fait que nous

en avons eu un peu de fourbie pour

tous et encore pour mieu marangé

il ma fallu faire deux ou trois

l'etre ou cartes pour celle de la meterie

neuve jy en est faite une pour son

jendre et deux pour ces filles qui

sont au vendange

ils ont eu des nouvelles de Louis par

celui de la Jasse qui est venu en

convalescance pour huit jours et

il lui a dit que le sien aussi etait

allé en convalescence pareil le poulet

aussi est venu rien que pour huit

jours aussi les pauvres ils on a peine

le temp de voir ces parents et pas plus

A chèr Epoux tu peu croire que nous

aimerion bien de savoir si toi tu fera

pareil ou si tu cera réformé ou

comment ce cera enfin le bon Dieu voudra

que tu pourra bien tot nous le

dire de vive voix et puis ce cera ce

que ce cera nous sommes pour tout

prendre a la volonté de Dieu.

Sur la carte que je tai ecri ce matin

je te disai que le tot avait écri

et bien chèr Pierre le 12 de ce moi

il etait encore en bonne sante

surement que c'est Etienne qui est

bléssé il doit être bléssé et pri par

les allemands autremen il écrira

quelque chose.

Je ne fais pas plus long

chèr Epoux car le sommeil me

demoli Papa et Maman ce

joignent a moi pour tembrassér

Ton Epouse

Marie Fabre

Un baiser de ton épouse

avant de faire partir la l'etre